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14 janvier 2012

Passages

 

CN837-1

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31 juillet 2010

Bonnes Vacances

vacances

La nuit descend sur St-Jean-Port-Joli

Micheline Bélanger

31 juillet 2010

Livre-photos

Bon voilà , mon livre-photos est sorti !

À compte d'auteurs ..et en voici une page..

J'en suis tres fière et il est beau comme tout

On doit s'envoyer des fleurs parfois non?

Si vous venez chez moi, je vous le montrerai

Avec plaisir !

005

Ombre & Lumière

Micheline Bélanger

!

13 juillet 2010

Accroc au coeur

Accroc au coeur...

PJ6

Micheline Bélanger- Juin 2010

27 mars 2010

banderole

Instantanés de souvenirs

Banderole_estivale

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13 mars 2010

Temps des oies

Oies de St-Michel

Oies048

7 mars 2010

Fragilité

Enfant_et_la_Vieille

Nous avons en chacun de nous une immense fragilité, une douceur profonde dans l’âme, une subtilité d’émotion et une délicatesse d’esprit qui ne demandent qu’à être exprimées et, de façon complexe, à obtenir une réponse.

Quand nous nions la fragilité qui est en nous, nous nions également celle qui se trouve dans les autres. Le résultat, c’est que nous créons souvent des relations qui se poursuivent de façon insatisfaisante sur le plan émotionnel.

Toutefois, quand nous reconnaissons notre fragilité, notre tendresse intérieure, nous découvrons les aspects de l’amour qui sont profondément touchants, émouvants et merveilleusement beaux.

Alors aujourd’hui, pendant un moment, honorez votre intense fragilité, la délicatesse de votre esprit, le raffinement de vos émotions, la profondeur de votre désir d’être aimé.

Et sachez que, parce que vous avez honoré votre propre fragilité, un jour elle sera honorée par d’autres en retour.

  Extrait du livre de Daphné .R. Kingma

6 mars 2010

de a jusqu'à z

de__a__jusqu____z_

4 mars 2010

C'est alors qu'arriva le renard

C’est alors qu’apparut le renard.

– Bonjour, dit le renard.
– Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
– Je suis là, dit la voix, sous le pommier.
– Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli…
– Je suis un renard, dit le renard.

– Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste…
– Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.
– Ah ! pardon, fit le petit prince.

Mais, après réflexion, il ajouta :Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?

– C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « créer des liens… »

Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :

– S’il te plaît… apprivoise-moi ! dit-il.

– Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps.
   J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
 

– On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard.
    Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître.
 

– Que faut-il faire ? dit le petit prince.

– Créer des liens ?

– Bien sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde…

– Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près… 

Antoine de Saint-Exupéry
Le petit prince
 

renard_prince

28 février 2010

La barque

BARQUE_BLANCHE

Photo - Micheline Bélanger - Petite Rivière au Renard - Haute Gaspésie - Juillet 2008

La barque

La barque glisse, insensible au ressac de l’éternité.
Une barque mise à sac par des remous, des débris agités,
sans mat, ni gouverne, ni cap affiché;

Et qui va cependant dans des traverses d’inconnu,
armée de courage et de paresse, droit vers un lieu mystérieux et précis.

Les vagues ont de vagues contours, avec de larges ravines et de l’écume
autour, on dirait des tisons qui fument dans la lame mouillée
comme un fer mis à l’eau et qui s’enrhume.

Tout est plat, tout est lisse ; en fuite éperdue.
Tout est perclus, fiché dans la dérive,
mais pour autant le cap n’est pas perdu.

Dans l’inconscient vert, glauque et froid, règne une conscience suprême,
et qui va droit vers des abysses où elle m’amène.

Impavide et soumise, elle suit sa destinée,
mourant dans la vague où elle est née.
André Serra

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